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Interview du metteur en scène Luc Rosselo sur le projet revman d’kartyé

Publié le par dolce

« C’est un groupe d’artistes qui investit un territoire, rencontre les habitants… »

 Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Revman d’Kartyé, les organisateurs soutenus par le ministre de la culture, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Galiou Soglo,  étaient au Restaurant bar chez Rada, situé sur la voie de Togbin jeudi dernier. C’était l’occasion pour nous d’avoir les impressions de Luc Rosselo, directeur de Cyclone production et de la Fabrik. Il a confié que  c’est un groupe d’artistes qui investit un territoire, rencontre les habitants de ce territoire, parle avec eux, relèves des informations qu’il transforme en note artistique   et qui sera proposé d’ici le mois de mars.

Dites-nous les raisons de votre visite au Bénin ?

Je suis au Bénin dans le cadre d’une action que nous portons avec les arts vagabonds rézo Afrik Bénin. Une action qui concerne la route des pêches en particulier, le village de togbin Daho. Le projet que nous portons s’étend sur plusieurs années. Il concerne un territoire à l’île de la Réunion à côté de Madagascar. C’est un département français, où je travaille avec mon équipe et  concernant aussi la route des pêches au Bénin. On a essayé de porter un projet qui met en relation deux territoires. Un territoire à la Réunion, qui est un quartier de pêcheur et le quartier de Togbin à Cotonou. A Cotonou, on met en place ce qu’on appelle un Rèvman de kartyé.  C’est un groupe d’artistes qui investit un territoire, rencontre les habitants de ce territoire, parle avec eux et relèves des informations qu’il transforme en note artistique  qui sera proposé d’ici le mois de mars.

Que peut-on retenir des activités tenues jusque là dans le cadre de ce projet ?

C’est un bilan intermédiaire. Les différents artistes béninois qui sont associés à cette aventure, ont commencé le travail. Les auteurs ont commencé à écrire des textes. Les photographes ont commencé à prendre des photos. Les vidéastes ont commencé à tourner des vidéos, et les scénographes inventent la scénographie. Les comédiens ont commencé à répéter. Le principe est que les artistes sont divisés en petit groupes de travail et chaque groupe de travail a engagé son travail pour préparer la restitution finale pour les habitants de Togin.

De quoi parlent les récits produits par les auteurs ?

Les textes produits parlent de la vie des habitants  de Togbin (la pêche, la vie des  gens, l’amour, les choses de la vie du territoire de Togbin).

Comment assurez-vous la mise en scène ?

Je suis là pour récupérer tous ces éléments ; les mettre ensemble. On va créer un spectacle dans lequel, il y aura un mélange de vidéo, de photo, de musique, et de jeu d’acteurs. Le travail se passe dans une bonne ambiance. Tous les artistes sont bien engagés dans le projet. Ils avaient entendu parler de ce projet il y a très longtemps. On avait commencé à travaillé avec les Arts vagabonds sur ce projet depuis le mois de mars 2010

 

 

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